Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique - Trame Verte et Bleue
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Sur le Pays d’Artois, le Bouvreuil pivoine a été activement recherché en période de reproduction au cours de ces deux années (2014-2015), de manière à identifier de nouveaux cantons de l’espèce.
Les prospections ont ainsi permis d'obtenir une meilleure connaissance de la répartition de l’espèce sur le territoire (ouest et sud-ouest), avec 22% des mailles prospectées positives .
Les populations de Bouvreuil pivoine semblent être reparties en trois noyaux distincts : le nord-ouest (Anzin-Saint-Aubin, Arras, Duisans, Maroeuil, Gouves, Habarcq), l’ouest (Berlencourt-le-Cauroy, Estrée-Wamin, Rebreuve-sur-Canche…) et le sud-ouest du Pays d’Artois (Orville, Sarton, Thièvres). Tous ces noyaux se trouvent à proximité d’un bois et d’un cours d’eau (ex : Bois d’Habarcq et le Gy pour le nord-ouest) Les bois à proximité d’un cours d’eau semblent donc être importants pour la conservation de l’espèce. Il est à noter que les contacts isolés (Mont-Saint-Eloi, Pelves…), ont été réalisés dans la même configuration d’habitats (cours d’eau et bois).
Le Bouvreuil pivoine était présent dans les espaces à renaturer fluviaux dans une maille prospectée sur deux. Il a aussi été recensé dans environ 30% des mailles prospectées en réservoirs de biodiversité, espaces naturels relais et espaces à renaturer terrestres Il n’a pas été observé dans des mailles qui ne contiennent pas d'entités SRCE-TVB.
Infos générales sur le Bouvreuil pivoine
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Sur le territoire du Pays d’Artois, la Linotte mélodieuse a été activement recherchée en période de reproduction au cours de ces deux années (2014-2015) de manière à trouver de nouveaux sites de reproduction. La volonté était de mieux cerner la répartition des populations nicheuses à l’échelle du territoire.
L’aire de présence connue de l’espèce a été agrandie sur l’ensemble du Pays d’Artois, de nouvelles zones ont été découvertes notamment à l’ouest du Pays d’Artois (Rebreuve-sur-Canche, Canettemont, Rebreuviette, Estrée-Wamin…) mais aussi par exemple au sud-est du Pays d’Artois (Hermies, Vaulx-Vraucourt, Bourlon, Havrincourt…). La Linotte mélodieuse a été observée dans une diversité d'habitats, mais surtout en zones agricoles, qui occupent aussi la plus grande surface du territoire du Pays d'Artois, lorsque quelques haies buissonnantes subsistent. Du fait de la grande mobilité de l'espèce, alors qu'on l'observe facilement, la détection d'individus nicheurs n'ait pas forcément aisée. Dans certains cas, les comportements de reproduction (transport de matériaux...) ont permis l'attribution du statut nicheur des individus observés en vol.
La Linotte mélodieuse est l’espèce pour laquelle les données de présence sont les plus nombreuses au terme des sessions d'inventaire, 73% des mailles prospectées contiennent des données positives (entre 62% et 97% des mailles dans les entités SRCE-TVB). Elle a toutefois été plus contactée en dans ou à proximité des espaces à renaturer terrestres (97%), ce qui s'explique surtout du fait que ces zones s'étendent un peu partout sur le territoire.
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Sur le territoire du Pays d’Artois, la Rousserolle verderolle a été activement recherchée en période de reproduction au cours de ces deux années (2014-2015) de manière à trouver de nouveaux sites de reproduction. La volonté était d’affiner l’aire de répartition de l’espèce sur le Pays d’Artois. Suite aux inventaires menés, l’aire de répartition connue de l’espèce n’a pas été fortement agrandie mais de nouveaux cantons ont pu être identifiés sur le Pays d’Artois (Arras, Dainville, Orville, Sarton).
L'espèce a été contactée dans 30% des mailles prospectées, quasi-exclusivement aux abords de zones humides, prinicipalement dans des milieux buissonnants ou en mégaphorbiaie.
La Rousserolle verderolle a été davantage contactée dans ou à proximité des espaces à renaturer terrestres et fluviaux avec plus d’une maille prospectée sur deux positives. Néanmoins elle a été observée aussi bien au sein qu'en-dehors des sites cartographiés par le SRCE.
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Malgré des recherches actives de l’espèce sur différents secteurs, le Phragmite des joncs a été relativement peu contacté sur le territoire du Pays d'Artois, seulement 12% des mailles prospectées ont permis de détecter l'espèce.
La faible proportion de milieux favorables à l’espèce semble expliquer cette situation. Toutefois l’espèce a été contactée sur des secteurs favorables représentant les principales zones humides du territoire (la zone de marais et d'étangs d'Ecourt-saint-Quentin - Oisy-le-Verger - Sauchy-Cauchy, les bassins de décantation entre Brebières et Noyelles-sous-Bellonne, au marais d'Athies le long de la Scarpe dans le secteur Saint-Laurent-Blangy - Athies - Fampoux, à proximité du marais des Places à Roeux) qui restent de tailles modestes en comparaison des grandes zones humides de la région. Il a ainsi été observé dans des milieux typiques des zones humides tels que roselières et mégaphorbiaies.
Par ailleurs, bien que des points d'écoute aient été réalisés en dehors de sites cartographiés dans le SRCE pour évaluer la potentialité de nouveaux secteurs, l'espèce n'a été contactée qu'en réservoirs de biodiversité.
Ces milieux pourraient constituer des ilots où l’espèce peut se maintenir en faible effectif. Il est à retenir que les vallées de la Scarpe et de la Sensée, et les zones humides jouxtant le Canal du Nord semblent être importantes pour la conservation de l’espèce.
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Le Pipit farlouse a été activement recherché en période de reproduction au cours de ces deux années (2014-2015) sur le Pays d’Artois. La cartographie des habitats ARCH met en évidence que les milieux favorables à l’espèce sont assez rares et déconnectés (absence de corridors). Sur le Pays d'Artois, l'espèce a été observée dans des prairies et pâtures mésophiles, mais aussi à plusieurs reprises sur des zones agricoles cultivées type « openfield ».
Le Pipit farlouse a essentiellement été contacté sur des secteurs cartographiés dans le SRCE comme des « Espaces à renaturer terrestres » et « Espaces à renaturer fluviaux ». Il a aussi été bien détecté dans des sites non cartographiés dans le SRCE. Les mailles positives représentent 15% des mailles prospectées.
Peu de nouveaux secteurs de reproduction ont été identifiés par rapport aux données historiques disponibles (Doignies). L’essentiel des contacts a été effectué dans le nord du Pays d’Artois, où il existe plus de milieux, à priori, favorables à l’espèce que dans le sud Arrageois.
Infos générales sur le Pipit farlouse